lundi 30 mars 2009

Actu sociale de mars




Voici enfin l'actu sociale du 9 février au 6 mars, en m'excusant pour le retard du à des problèmes techniques :

Actu sociale du 9/02/09 au 6/03/09



Merci à Nicolas (et moi qui fait parti du binome actu de ce mois, mais c'est pas très poli de se remercier soi-même)


Et deux thèmes du mois qui vont en apprendront plus sur des sujets dans l'air du temps :

La Halde

Halde

Merci à Valériane et Kamel


Les Inégalités Homme/Femme face à l'emploi
Inégalités H/F

Merci à François, Elise et Lahoucine.

Le tout au format pdf.

jeudi 26 mars 2009

Café RH 3 : La négociation

Le prochain café RH se déroulera le jeudi 9 avril à partir de 19h30, comme d'habitude au café "la Grande Taverne", avenue Foch à Dijon (en face de la gare).



Venez échanger avec d'autres professionnels des RH sur un thème essentiel pour les professionnels des RH que nous sommes: "l'art de la négociation" !! En pleine période de NAO ça tombe bien.


dimanche 22 mars 2009

Café RH Dijon : 2ème édition






C’est le 12 mars 2009 qu’a eu lieu la deuxième édition du Café RH dijonnais, à la Grande Taverne (http://www.lagrandetaverne.com/ ) en face de la Gare.
Après le sujet de la représentativité syndicale suite à la loi du 28 août 2008, les risques psychosociaux liés au travail étaient cette fois le sujet de réflexion mis en avant par l’équipe du Café RH, composée de membres du Master 2 GRH de Dijon et de son association d’anciens, Personnance.







L’animatrice de cette édition était Cécile Caseau-Roche, maître de conférence à l’Université de Bourgogne, qui intervient notamment dans le M2 GRH et dans le Diplôme Universitaire « Gestion des Risques Psychosociaux au Travail » (http://www.u-bourgogne.fr/fcontinu/IMG/pdf/Fiche_formation_DU_Risques_psychosociaux_DEFINITIVE.pdf ).
A l’occasion de cet événement étaient réunis de nombreux professionnels des Ressources Humaines mais aussi, et c’est là tout l’intérêt de l’événement, des chefs d’entreprises, psychologues, médecin du travail, étudiants de tout niveaux.




Cette rencontre a même fait l'objet d'un article dans le Bien Public... http://www.bienpublic.com/actu/dijon/20090317.BPA2704.html Bref : un succès !!!!

Le débat s’est articulé autour d’un cas concret, celui d’une usine alimentaire de 550 salariés qui subit une restructuration avec suppressions de postes, violences verbales et même physiques.
Qu’est-ce qui peut expliquer que l’on arrive à des situations aussi conflictuelles ?
Quelles questions l’employeur doit-il se poser ? A qui lui ou les salariés peuvent-ils s’adresser ?
Que faire pour résorber ou éviter une telle situation ?
La première constatation est qu’il y a une forte imprégnation du stress dans le travail aujourd’hui. C’est un sujet souvent traité dans l’actualité sans que l’on sache réellement le définir. Pourtant, il est indéniable que les conditions de Travail ce sont très largement améliorée depuis plus d’un siècle. Alors pourquoi tant de stress ? On peut parler de hausse de la productivité, donc de stress. Si la charge physique a baissé, la charge mentale a pu se développer, notamment à travers la complexification des tâches. Pour autant il est nécessaire de garder en tête que l’entreprise n’est pas que créatrice de maux. Le stress en lui-même n’est d’ailleurs pas forcément négatif… C’est un stress positif qui nous fait avancer, nous lever le matin, ... Par contre, il est nécessaire pour l’employeur d’identifier les facteurs qui font passer du stress à la souffrance.
Pour un syndicaliste présent, M. Michon (Union locale CGC), il faut se demander jusqu’où ira-t-on dans les restructurations ? Est-ce qu’il est vraiment possible de restructurer sans cesse ? Est-ce utile ou simplement une incarnation du mythe du changement, une volonté de changer pour changer et non pour améliorer.
Face à ces risques, le médecin du travail a évidemment un rôle à jouer. Il est à la fois conseil de l’employeur et conseil du salarié, ce qui ne rend pas sa position très aisée. Pour le docteur David, médecin du travail présent au café RH, c’est principalement à travers le tiers temps, ce temps à sa disposition pour travailler en amont, que le médecin du travail peut pleinement remplir son rôle face aux risques psychosociaux.
C’est naturellement sur cette voie que ce trouve le meilleur moyen dans la lutte contre ces risques. L’employeur doit travailler en concertation avec tous les acteurs de l’entreprise : salariés, syndicats, médecin du travail. En amont, il est nécessaire d’effectuer un travail de prévention : détecter les risques, trouver des solutions, etc. Pourtant la grande majorité des entreprises n’ont pas établi de document unique d'évaluation des risques obligatoire !
Enfin c’est sur le témoignage à contre courant du patron d’un centre d’appel que ce débat se termine. Dans son centre qui récolte les appels les plus ingrats, il y a très peu de turn-over ou d’absentéisme. Pourquoi ? Les salariés se sentent utiles et n’ont pas la responsabilité de torts qui ne leur appartiennent pas…
Une dernière proposition avancée par cet intervenant pour lutter contre la vision négative du travail : et si l’on mettait les charges du personnel à l’actif dans le bilan ? Le travail serait alors un actif, une richesse pour l’entreprise !
Les salariés n’en seraient que plus valorisés... Donc moins soumis aux risques psychosociaux ?